Il est essentiel de souligner l’impact de la consommation énergétique des datacenters, car, contrairement à certaines idées reçues, la part de la demande énergétique mondiale attribuée au secteur numérique est considérable. Il est souvent dit que « si le cloud était un pays, il se classerait au 5e rang mondial » en termes de consommation d’électricité. Parallèlement, toutes les prévisions s’accordent à dire que la transmission des données va connaître une expansion massive et que de nouvelles infrastructures continueront de se développer dans les années à venir. Dès lors, il n’est guère surprenant que la question de la réduction de l’empreinte énergétique des datacenters soit devenue, et demeurera probablement, un enjeu central pour le développement durable de l’industrie qui y est associée. Il est erroné de penser que la consommation d’énergie dans un datacenter se limite uniquement à l’alimentation des équipements informatiques. En réalité, seule une fraction de la puissance absorbée est effectivement utilisée pour faire fonctionner les serveurs et les unités de stockage. L’éclairage, les services divers, la ventilation, les onduleurs UPS, etc., mais surtout le refroidissement, sont des facteurs majeurs qui augmentent la consommation énergétique au-delà de celle nécessaire pour l’alimentation des équipements informatiques. Étant donné l’importance de la consommation liée à l’évacuation de la chaleur générée dans les « data halls », il est évident que l’efficacité des systèmes de refroidissement – c’est-à-dire le rapport entre la puissance électrique consommée et la capacité de refroidissement – joue un rôle crucial dans la gestion de la consommation énergétique globale. Fiabilité des datacenters L’objectif principal d’un datacenter est d’assurer un service ininterrompu, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. C’est pourquoi il est essentiel de garantir la fiabilité de tous les systèmes (alimentation électrique, onduleurs UPS, refroidissement). En plus de la qualité des composants, il est nécessaire d’intégrer un certain niveau de « redondance » dans chaque système, afin que la défaillance d’un élément ne provoque pas l’interruption du service. environnements technologiques